La pension alimentaire est une somme décidée par le tribunal. Il s’agit d’une contribution que le parent qui n’a pas obtenu la garde d’un enfant doit verser. Le montant, la périodicité ainsi que le mode de paiement varient d’un couple à l’autre. Voici quelques détails que vous devriez connaître sur les pensions alimentaires.

Une pension alimentaire pour les enfants, mais pas seulement

Faisant l’objet d’une certaine marge de manœuvre, la pension alimentaire est à verser en présence d’un enfant. Elle reste facultative, mais le parent qui ne garde pas l’enfant doit contribuer. Celui qui élève le petit n’a pas le droit de renoncer, surtout si la pension alimentaire a été statuée par le juge. Cette contribution se destine pour un enfant, mais un conjoint peut aussi demander une certaine somme en attendant que le divorce soit prononcé.

Les modalités de règlement et le montant changent beaucoup

Contrairement aux idées reçues, la pension alimentaire ne se calcule pas uniquement par rapport au revenu du parent qui doit le verser. D’autres paramètres sont à tenir en compte. Le montant doit couvrir les dépenses pour que le style de vie auquel l’enfant s’est habitué soit maintenu. La périodicité ne sera pas forcement mensuelle. Outre le versement d’une certaine somme ou le prélèvement bancaire, le paiement auprès des prestataires peut aussi convenir. Le parent peut directement verser les frais de scolarité et d’autres charges.

C’est une obligation qui peut évoluer dans le temps

Le versement de la pension alimentaire commence dès la conciliation. Ainsi, le juge peut indiquer une certaine somme à verser de manière régulière en attendant le divorce. Ce montant peut être maintenu après le verdict. La pension alimentaire est loin d’être figée. Le parent qui garde l’enfant peut négocier une augmentation avec le temps. Si la garde passe au mode alterné, les versements peuvent cesser puisque les deux parents contribuent activement.